Portrait : Gora Da Rocha, la doyenne de la filière Soins infirmiers, fête sa première année à HESAV
Une doyenne de valeur(s)
« Ma vie est faite d’opportunités », nous dit-elle, et les opportunités elle a su les saisir. Native du Portugal, elle a grandi au Luxembourg, puis s’est installée à Genève en 1990 où elle a mis le pied dans le monde des soins en tant qu’aide-soignante.
Très vite, elle se forme à la profession infirmière, exerce aux HUG, puis comme indépendante, obtient son Master en Sciences infirmières, complété par un Doctorat. En parallèle, elle enseigne à la Haute Ecole de Santé Genève.
En 2021, elle rejoint HESAV et y trouve « Une institution qui est en congruence avec mes valeurs, soit le goût de l’excellence, l’approche humaniste et l’importance accordée à la qualité de l’enseignement ainsi qu’à la réussite académique des étudiant.e.s ».
Les grands dossiers qui l’attendent
On retrouve au premier plan la pénurie annoncée de personnel infirmier. Comment donner envie aux jeunes générations de devenir infirmier.ère après le choc du covid ?
Pour Gora, il est essentiel de « revoir les conditions de travail et valoriser l’importance des infirmier.ère.s dans le système de santé ». Elle déplore que des diplômé.e.s avec un niveau de formation Bachelor ne puissent pas déployer toute l’étendue de leur pratique dans les institutions de soins.
Elle s’engage pour que la formation en Soins infirmiers dispensée à HESAV garantisse la qualité des soins et la sécurité des patient.e.s « C’est ce qu’on attend d’un cursus de niveau HES ». Une préoccupation qui se traduit notamment au travers du déploiement du nouveau programme au sein de la filière Soins infirmiers.
Pour tenir ses engagements, Gora peut compter sur le soutien de son équipe, appuyé par la richesse des échanges et la co-construction des projets, aussi bien avec les membres du personnel d’enseignement et de recherche, qu'avec le personnel administratif et la Direction.
Si on lui pose la question des prochains défis ?
Elle sourit: « Comme partout, il y a un équilibre à trouver entre veiller à l’excellence de l’École, tout en étant attentive au bien-être des enseignant.e.s et à la qualité de la formation au bénéfice des étudiant.e.s. »