Concilier études à HESAV et carrière sportive : Laetitia Dupertuis témoigne

Etudiante en deuxième année de Physiothérapie à HESAV et danseuse contemporaine professionnelle, Laetitia Dupertuis a suivi un parcours d’exception : elle a débuté au Conservatoire Cantonal du Valais. Sélectionnée parmi des milliers de candidat·es, elle a poursuivi sa formation à « P.A.R.T.S. », l’école de la célèbre chorégraphe belge Anne-Teresa De Keersmaeker. Aujourd’hui, elle évolue au sein de la compagnie veveysanne « Prototypes Status », avec laquelle elle se produit sur la scène nationale et internationale

Quand et pourquoi avez-vous commencé la danse ?

Laetitia Dupertuis - « J’ai commencé sérieusement la danse à l’âge de 12 ans après avoir assisté à un spectacle de danse jazz/moderne à Genève. C’était l’âge où il fallait choisir un métier... Avant de voir ces personnes sur scène qui avaient l’air de s’amuser, rien ne me tentait vraiment. Ça m’a donné envie de faire comme eux/elles ! »

Et pourquoi la physiothérapie ?

Laetitia Dupertuis - « Même si j’adore danser, je ne voulais pas consacrer ma vie entière à la danse, ni être tributaire de cette industrie au prix de certaines valeurs ou limites. La physiothérapie m’est apparue comme une évidence : approfondir mes connaissances sur le corps humain et son fonctionnement biomécanique, tout en gardant un lien avec le mouvement. »

Comment concilier etudes et danse ?

Laetitia Dupertuis - « L’école me permet de partir en tournée durant l’année scolaire. J’ai choisi de terminer mon Bachelor en 3 ans malgré la possibilité de l’étaler sur 6 ans, ce qui m’oblige à jongler entre danse et études. Parfois, je privilégie l’un au détriment de l’autre, notamment lors des périodes de cours très condensées , où il m'arrive de refuser des contrats de danse. Toutefois, HESAV fait preuve de compréhension et de flexibilité face aux imprévus du milieu artistique. »

voyez-VOUS des liens entre physiothérapie et danse ?

Laetitia Dupertuis - « Bien sûr ! Les deux disciplines ont une approche commune du corps, du mouvement et du toucher. À Bruxelles, j’ai participé à un projet socio-culturel où nous dansions avec des résident.es d’un EMS. L’expérience était très similaire à certaines séances de physiothérapie en groupe, à la différence qu’en tant que physiothérapeute, l’approche est plus structurée et orientée vers la santé. »

Et après HESAV ?

Laetitia Dupertuis - « Idéalement, j’aimerais concilier mes deux passions : exercer en tant que physiothérapeute tout en continuant ma carrière de danseuse freelance. D’ici un an et demi, j’aimerais élargir mon répertoire, auditionner pour d’autres compagnies et, pourquoi pas, commencer à chorégraphier mes propres projets ! »