COVID-19 : Des risques spécifiques pour les femmes enceintes
Toutefois, de récentes études montrent qu’il y aurait des atteintes placentaires en lien avec le SARS-CoV2. De plus, les femmes enceintes ayant contracté le virus pourraient souffrir de troubles respiratoires plus marqués durant le dernier trimestre. L’incidence des naissances prématurées et des césariennes est par ailleurs plus élevée en cas de COVID-19. Certains pays ont adapté leurs recommandations en fonction de ces données et du principe de précaution.
Cet état des connaissances a été relayé par l’équipe de la recherche FNS « protection de la maternité au travail », qui regroupe des membres de la Haute École de santé Vaud (HESAV, HES-SO) et du Centre universitaire de médecine générale et santé publique (Unisanté). Dans un article publié dans REISO, les chercheuses ont mis l’accent sur les implications de la faible protection des femmes enceintes dans le cadre professionnel. En effet, leur propre recherche montre des lacunes à ce niveau aussi en temps normal, notamment concernant les analyses de risques et adaptations de postes prévues par l’Ordonnance sur la protection de la maternité.
Politis Mercier, Maria-Pia, Krief, Peggy, Probst, Isabelle, Abderhalden-Zellweger, Alessia, Danuser, Brigitta (2020). Les travailleuses enceintes sont sous-protégées, REISO, Revue d'information sociale.
Suite à la publication de leur article dans REISO, les membres de l’équipe ont été sollicités par plusieurs médias pour s’exprimer sur ce thème.
Le Temps (17 juin 2020)
Le Courrier (4 juin 2020)
Interview dans « Services Publics » (8 juin 2020)