L'Année Propédeutique Santé (APS) à HESAV : il n'y a pas d'âge pour se reconvertir - Témoignage

APS - TRM
Géologue dans l’industrie pétrolière pendant de nombreuses années, à 46 ans, Robert a décidé de changer radicalement de métier. Il vient de finir l’année propédeutique santé (APS) à HESAV et débutera sa première année de Bachelor en TRM à HESAV à la rentrée en septembre.

Qu’avez-vous fait avant votre APS à HESAV ?

J’ai travaillé pendant de nombreuses années dans l’industrie pétrolière. C’était très intéressant, mais il me manquait l’aspect humain. C’est ce qui m’a poussé à me reconvertir. Au départ, j’hésitais entre Physio et TRM. J’ai eu l’opportunité de faire des stages avant de commencer l’APS qui m’ont confirmé que c’était bien TRM que je voulais faire. Au final, ce n’est pas si éloigné de mon métier de géologue, les technologies utilisées ne sont pas si différentes. Mais il y a l’aspect humain en plus, et ça me plait beaucoup.

Pourquoi avoir choisi de faire l’APS à HESAV ?

J’habite à Nyon, j’avais donc le choix entre Lausanne et Genève. Comme je veux travailler sur la côte ensuite, cela m’intéressait de faire mon APS à HESAV à Lausanne, pour avoir accès à un réseau vaudois. Ensuite j’ai appelé le bureau des admissions de HESAV parce que je n’étais pas certain qu’ils m’acceptent en raison de mon âge, mais ils m’ont immédiatement rassuré. Ils ont été très à l’écoute et ont pu répondre à toutes mes questions. Par la suite, j’ai pu avoir la confirmation par des professionnels de santé que mon âge ne constituait pas un frein à l’embauche une fois diplômé. Donc je me suis lancé !

Qu’est-ce qui vous a plu et déplu dans l’APS à HESAV ?

Pour ma part j’ai tout aimé ! Je sais que certains étudiants de mon groupe ont moins apprécié certains modules, je pense notamment au module « Relations et communication avec l’usager ». Pour ma part, c’était une très chouette découverte. Surtout que ca mettait en avant l’aspect humain, qui me manquait dans mon précédent métier. En géologie j’analysais des données inertes, là, on étudie une personne, avec tout ce qu’elle a de plus complexe. On doit tenir compte de l’anatomie, de la physiologie, mais aussi de sa sensibilité. C’est passionnant.

Pour vous, quel est le principal point positif de l’APS à HESAV ?

J’ai fortement apprécié que les cours soient donnés par des personnes qui ont un pied dans le monde professionnel et/ou la recherche. Les enseignants ne sont pas qu’enseignants, ils sont aussi sur le terrain et ils savent de quoi ils parlent. Ils ne sortent pas des données d’un vieux livre poussiéreux. C’était vraiment important pour moi qui ai déjà une longue carrière. J’ai également apprécié l’accent mis sur la pratique à HESAV, que ce soit par des stages ou des ateliers. On est dans le concret, et ça permet de réellement voir ce qui nous plait et nous plaît moins. Dans certains ateliers, ils faisaient appel à des acteurs pour de vraies mises en situations, c’était génial ! J’ai aussi beaucoup apprécié l’esprit d’entraide entre les étudiants. Il y avait une excellente synergie dans mon groupe, autant entre les étudiants qu’avec les enseignants. Ça donne beaucoup de motivation et d’énergie pour réussir son année.

Comment avez-vous vécu le fait d’être avec des personnes plus jeunes ?

C’est bien fait à HESAV, on était séparé en plusieurs groupes au sein de l’APS. J’avais dans mon groupe d’autres personnes en reconversion. Certes j’étais le plus vieux, la majorité des personnes avaient plutôt la vingtaine ou la trentaine. Mais j’ai trouvé cela très enrichissant. Je n’ai pas d’enfants et je ne côtoie pas de jeunes tous les jours. J’ai pourtant eu une première expérience qui m’a préparé à ce décalage d’âge juste avant de commencer l’APS. J’avais pris des cours de maths pour me remettre à niveau. C’était un étudiant de l’EPFL qui me donnait les cours, j’avais le même âge que son père et c’était super. Je ne pense pas du tout que parce qu’on est plus âgé, on sait tout. J’étais expert dans mon domaine mais je recommence dans un nouveau domaine et j’accepte que je suis un complet néophyte.