ALEXANDRE BONACINA Kétia

HES-SO - Haute école spécialisée de Suisse occidentale - Rectorat

Pratiques professionnelles et interprofessionnelles en santé

POMAR Leo - Requérant principal , ALEXANDRE BONACINA Kétia - Partenaire, DÉMOLIS Rachel - Partenaire, PFUND Anouck - Partenaire

Le virus respiratoire syncytial (VRS) est la principale cause de maladie aiguë des voies respiratoires inférieures chez les nourrissons. Un essai randomisé récent a montré que le vaccin contre le VRS pendant la grossesse est efficace pour réduire le risque de maladie grave des voies respiratoires associée au VRS chez le nourrisson, par passage transplacentaire des anticorps maternels. Cette stratégie de prévention pourrait être particulièrement intéressante pour limiter la pression à laquelle font face les unités de soins pédiatriques chaque année pendant les pics de VRS. L'acceptabilité de cette vaccination par les femmes enceintes n'a pas encore été étudiée alors qu'elle devrait être prise en compte pour la mise en place de recommandations basées sur des données probantes. Nous proposons ici une étude observationnelle transversale internationale visant à étudier l'acceptabilité de la vaccination contre le VRS auprès des femmes enceintes, ainsi que les facteurs qui pourraient y contribuer

FRH Fondation

Pratiques professionnelles et interprofessionnelles en santé

GILLIAND Morgane - Requérante principale , ALEXANDRE BONACINA Kétia - Experte scientifique

Institution de Lavigny, Diabète Vaud

Le soutien à l'autogestion des maladies chroniques pour les Adultes présentant une Déficience Intellectuelle (APDI) est insuffisamment développé, alors qu'ils ont plus de maladies chroniques que la Population Générale (PG) (p.ex : diabète, maladies coronariennes) . Les maladies chroniques sont une cause importante de morbidité et de mortalité particulièrement en raison de complications tardives potentiellement invalidantes en l'absence d'un bon contrôle de la maladie. Ces maladies ont aussi des répercussions importantes sur la qualité de vie des APDI et de leurs familles.

De manière générale, le terme autogestion désigne des actions délibérées orientées vers soi ou son environnement en vue d'assurer son bien-être et son intégrité . L'autogestion est associée à une série de comportements de soins, tel que la prise de médication, de comportements de surveillance et autres comportements en lien avec le mode vie, comme avoir une alimentation équilibrée et faire une activité physique. La pratique de ces comportements nécessite que la personne développe des compétences pour être en mesure de prendre des décisions et accomplir les actions quotidiennes nécessaires au bon contrôle de la maladie. Malgré l'avancement des connaissances dans ce domaine, les APDI ne reçoivent pas les interventions adaptées de soutien à l'autogestion de leur maladie. Les APDI rapportent rencontrer des difficultés pour interagir avec les soignants (9) et ne pas être suffisamment informés sur leurs pathologies, traitements et soins, alors que le Programme d'Autogestion des Maladies Chroniques a montré des effets bénéfiques sur la santé physique, psychique et sociale et sur la communication avec les soignants dans la PG. Plus d'efforts doivent être consacrés à rendre accessible les contenus et outils aux APDI.

Le but de cette étude est d'adapter et d'évaluer une version réduite d'un Programme d'Autogestion des Maladies Chroniques destinée aux APDI.

HES-SO - Haute école spécialisée de Suisse occidentale

Recherche sur les services de santé

ALEXANDRE BONACINA Kétia - Requérante principale , GILLIAND Morgane - Experte scientifique, BONANNO Jade - Coordinatrice

CHUV - Centre Hôspitalier Universitaire Vaudois

Le projet DuraBloc a pour objectif de décrire les facteurs agissant sur la durabilité des blocs opératoires et d'identifier des stratégies d'actions pour développer les pratiques durables dans ces environnements de soins. Dans le cadre d'une recherche participative, des focus groupes seront conduits auprès de professionnels.les des blocs opératoires du CHUV pour identifier les barrières et leviers architecturaux/structurels et organisationnels de la durabilité. Sur la base des résultats, des stratégies d'action seront élaborées par des séances de type groupe nominale avec des professionnels.les et des experts.es. en santé et en architecture. Les résultats pourront contribuer à des développements futurs en matière de durabilité appliquée au secteur sanitaire.

HES-SO - Haute école spécialisée de Suisse occidentale - Rectorat

Pratiques professionnelles et interprofessionnelles en santé

DÉMOLIS Rachel - Requérante principale , ALEXANDRE BONACINA Kétia - Experte scientifique, ULUKÜTÜK Songül - Experte scientifique, MACH-PERROT Valentine - Collaboratrice, TAVARES SOBRAL Gina - Collaboratrice

La vaccination contre le coronavirus est une stratégie fondamentale de lutte contre la pandémie, tant en Suisse que sur le plan mondial. Les infirmier.e.s sont parmi les premiers agents au contact de la population qui implémentent cette stratégie, par le geste vaccinal, mais aussi par l'éducation thérapeutique dispensée lors des consultations auprès des patients vaccino-hésitants. Toutefois, selon une étude récente (Zurcher et al., 2021), seuls 27.8% du personnel infirmier en Suisse déclaraient avoir l'intention de se faire vacciner. Les logiques induisant cette hésitation vaccinale n'ont pas été investigués. Cette étude permet de remédier à ce manque : il s'agit d'une étude qualitative qui met à jour de façon fine les processus conduisant à cette hésitation ou ce refus vaccinal et les facteurs ayant un impact sur celles-ci. Elle permettra de favoriser le dialogue entre les instances de santé publique en Suisse romande et les infirmier.e.s vaccino-hésitants et sera déterminante pour renforcer les modules de formation à HESAV et au sein du réseau HES-SO.

FNS - Fonds National Suisse - Division I Sciences humaines et sociales, HES-SO - Haute école spécialisée de Suisse occidentale

Santé mentale, Pratiques professionnelles et interprofessionnelles en santé

SCHAUB Corinne - Requérante principale, ALEXANDRE BONACINA Kétia - Collaboratrice, MARCHAND Pauline - Collaboratrice, BERNA RENELLA Chantal CHUV (CEMIC) - Partenaire, MONTERRUBIO PACHE Margarita - Collaboratrice, VONLANTHEN Julien - Collaborateur, CORDEY Michael - Collaborateur, STANTZOS Alexia Département de psychiatrie (DP-CHUV/SPN) - Partenaire

Ce projet est à situer dans le contexte du développement de l'intégration d'approches de médecine intégrative et complémentaire (MIC) dans les soins des hôpitaux psychiatriques de Suisse romande. L'organisation et l'intégration des MIC dans les services de soins est très hétérogène selon les hôpitaux et met parfois en péril la continuité des soins en MIC des patients lorsqu'ils sont déplacés dans d'autres unités. Il est donc nécessaire de comprendre en quoi l'intégration des MIC dans les pratiques cliniques est tributaire des impératifs des contextes hospitaliers spécifiques et quel est l'intérêt que les cadres (professionnels et administratifs) et les professionnel.le.s de santé portent à ces nouvelles pratiques.

Cette étude répond à la demande des établissements psychiatriques des cantons romands (VD, GE, NE, VS, FR, Jura bernois) d’identifier leurs ressources, besoins et obstacles en rapport avec l’intégration des approches de médecine intégrative et complémentaire (MIC) dans leurs propres contextes. Ce projet s’appuie sur notre étude exploratoire dans laquelle nous avons développé un questionnaire basé sur la théorie adaptée des comportements interpersonnels de Triandis (TCI). Notre but général est d’explorer les interactions entre les facteurs psychosociaux individuels et les spécificités des environnements institutionnels concernant l’intégration des MIC dans la pratique clinique des professionnel.le.s de santé en psychiatrie. Nos objectifs sont de 1. Décrire les pratiques actuelles de MIC des professionnel.le.s de la santé impliqués ainsi que leurs perceptions des bénéfices et risques liés aux MIC, des barrières et facilitateurs à l’intégration des MIC dans leurs pratiques cliniques. 2. Confirmer le modèle théorique résultant de notre étude exploratoire 3. Déterminer le rôle des facteurs psychosociaux et des facteurs démographiques sur l’intention des professionnel.le.s de santé d’intégrer les MIC à leurs pratiques habituelles 4. Comprendre comment la dynamique entre les aspects individuels et institutionnels joue un rôle de barrière ou de facilitateur à l’intégration des MIC dans les pratiques cliniques des professionnel.le.s de santé mentale. Méthode : Devis concurrent intégré de méthode mixtes Quant-Qual. Le volet quantitatif permettra de répondre aux objectifs 1, 2 et 3. Le questionnaire sera administré à l’ensemble des professionnel.le.s de santé des hôpitaux psychiatriques participant à l’étude. Le volet qualitatif permettra de répondre à l’objectif 4. Des entretiens semi-directifs seront réalisés auprès d'administrateurs et de gestionnaires clés des hôpitaux, auprès de professionnel.le.s de santé ayant des responsabilités administratives ainsi qu’auprès de professionnel.le.s de santé travaillant dans services de soin. Retombées attendues : La mise en lumière de la dynamique entre des informations issues de données psychosociales individuelles et celles provenant des contextes hospitaliers permettra d’identifier la dynamique de la complexité des multiples facteurs individuels et sociaux en jeu dans l’intégration des MIC dans les hôpitaux psychiatriques romands. Cette approche pourra amener de nouvelles lumières et pistes d’action dans ce champ

Commission scientifique du domaine santé, HES-SO Rectorat 

Santé mentale

SCHAUB Corinne - Requérante principale, BIGONI Catherine - Co-requérante, STANTZOS Alexia Département de psychiatrie (DP-CHUV/SPN) - Partenaire, DESCHAMPS Bruno Département de psychiatrie (DP-CHUV/SPN) - Partenaire, ALEXANDRE BONACINA Kétia - Collaboratrice, BAUMELER Quentin - Collaborateur

La situation des personnes atteintes de troubles psychiatriques et hospitalisées est complexe et nécessite une offre en soins combinant des approches pluridisciplinaires.

Les pratiques en médecine complémentaire et intégrative (MIC) sont des approches de plus en plus souvent utilisées dans l’offre thérapeutique à ces patients. Dans un contexte où les hôpitaux romands intègrent davantage ces nouvelles pratiques, il apparaît pourtant que les professionnels de la santé se considèrent comme insuffisamment formés en MIC alors que les patient sont en manque d’information fiable.

Cette étude vise à décrire l’influence des facteurs individuels des professionnels en psychiatrie qui sont en jeu dans leur intention à faire usage de la MIC afin de mettre en perspective les facteurs psychosociaux qui facilitent ou au contraire entravent l’intégration de ces pratiques dans leurs soins thérapeutiques.

La démarche méthodologique est de type mixte : le questionnaire quantitatif, élaboré à partir d’une démarche qualitative (focus groupes et entretiens) sera distribué aux 197 professionnels de santé du secteur. Il est prévu de réaliser une démarche rigoureuse de validation du questionnaire afin de pouvoir, suite à cette étude, faire un usage plus large du questionnaire dans les hôpitaux psychiatriques de Suisse romande.

Echantillonnage et collection de données
Des entretiens semi-directifs avec des personnes responsables des associations, des groupes de soutien par les pairs et des activités disponibles pour les PA se focaliseront sur les difficultés en relation avec le fonctionnement concret de ces structures/programmes/activités, et permettront d’en préciser les profils (statistiques descriptives).

Cinq entretiens semi-directifs seront menés pour chaque groupe (quatre groupes de PA et un groupe de professionnels de la santé), ainsi qu’un Focus Group par catégorie de maladie psychique, constitués en référence au concept de la « maladie psychique grave et persistante » (SPMI), en l’occurrence schizophrénie, troubles affectifs, troubles anxieux et autres maladies psychiatriques. En outre, un Focus Group sera réalisé avec des professionnels de la santé mentale.

HES-SO - Haute école spécialisée de Suisse occidentale

Chronicité : promotion de la santé, prises en charge et réinsertion

Contexte : L'autogestion du diabète (DSM) est influencée par un large éventail de facteurs agissant simultanément et interférant avec son application réelle par les patients. Il existe une variété d'études sur ces facteurs, mais un examen plus approfondi du phénomène fait toujours défaut.
But : Identifier et décrire les facteurs influençant l’autogestion de la maladie chez les adultes présentant de diabète en résumant les preuves disponibles concernant leur type, leur classification et leur importance relative.
Méthode : Un examen systématique de la littérature appelé revue systématique parapluie, en appliquant les stratégies d'examen de JBI, pour comparer les résultats des revues systématiques publiées. Nous effectuerons une recherche approfondie dans 11 bases de données bibliographiques et des listes de référence d'articles pertinents jusqu'en janvier 2018. Nous inclurons des revues systématiques concernant les facteurs influençant l’autogestion du diabète chez l’adulte. Nous examinerons les composantes qualitatives et quantitatives de la littérature disponible, quel que soit le contexte. Deux chercheures évalueront indépendamment la pertinence et la qualité de chaque étude et extrairont les données des revues incluses. Les composantes qualitatives et quantitatives seront résumées séparément et présentées en fonction de leur type (barrière / facilitateur ou association +/-), de leur classification (démographique, sociale, etc.) et de leur fréquence d’apparition ou de la force de leur association avec l’autogestion. La discussion finale comprendra une comparaison critique des résultats.
Retombées de l'étude: Cette revue systématique parapluie contribuera à augmenter notre compréhension des facteurs individuels et contextuels des patients dans le processus d’autogestion de leur maladie et aidera à cibler les interventions de soutien auprès de cette population.

Commission scientifique du domaine santé, HES-SO Rectorat 

Chronicité : promotion de la santé, prises en charge et réinsertion

Introduction
Les personnes vivant avec une maladie chronique sont appelées à accomplir régulièrement des activités d’autogestion de leur maladie, avec des répercussions pour leur entourage. En Suisse, environ 400’000 personnes présentent un diabète, une maladie chronique associée à une perturbation du métabolisme du sucre, dont la fréquence des cas ne cesse d’augmenter. Le succès du traitement et le contrôle de la maladie reposent largement sur la capacité de la personne à intégrer dans son quotidien l’accomplissement des activités d’autogestion. L’autogestion du diabète comprend le plus souvent les réflexions et actions concernant la prise des traitements médicamenteux (insuline ou antidiabétiques oraux), pratiquer une activité physique, adapter son alimentation, surveiller sa glycémie et surveiller et soigner l’état de ses pieds. Bien que l’autogestion ait un impact favorable démontré en termes de prévention des complications et d’amélioration de la qualité de vie, sa mise en pratique reste un défi pour la plupart des personnes. Les croyances dites sociocognitives figurent parmi les facteurs déterminants de la motivation d’un individu pour l’adoption d’un comportement de santé. Par exemple, les croyances liées aux bénéfices et désavantages, aux attentes sociales et au sentiment d’autonomie et de contrôle, peuvent jouer un rôle déterminant, en tant qu’obstacle ou levier, dans la mise en œuvre d’une activité d’autogestion nécessitée par la maladie. L’identification de ces facteurs associés à l’adoption des comportements d’autogestion est un point de départ primordial pour trouver des moyens d’aider les personnes à maintenir sur la durée un bon contrôle de leur diabète. Il s’agit d’un enjeu qui fait partie intégrante de la Stratégie Santé 2020 de la Confédération. Ces connaissances sont actuellement limitées pour cette population, alors qu’elles seraient particulièrement utiles pour le développement d’interventions futures notamment dans le contexte suisse.
But
Le but de cette étude est de déterminer le rôle des facteurs sociocognitifs dans la motivation à l’adoption des comportements d’autogestion des personnes présentant un diabète.
Méthode
Milieu/Population : La population à l’étude sera constituée de personnes adultes, participants de la cohorte Codiab-VD c.-à-d. environ 385 personnes présentant un diabète et vivant à domicile dans le canton de Vaud, Suisse.
Design de l’étude : Cette étude a été conçue à partir d’un devis explicatif suivant la théorie du comportement planifiée (TCP). Des questionnaires papiers seront envoyés (octobre 2016 à février 2017) par courrier postal aux participants à l’étude. Ces questionnaires ont été adaptés à la population à l’étude, ils serviront à évaluer les construits directs de la TCP, l’attitude, les normes sociales, le contrôle comportemental et la motivation (Questionnaire TCP, 24 énoncés) et les pratiques d’autogestion (Summary of Diabetes Self-Care Activity (VF), 16 énoncés). Des données démographiques, liées à la maladie, au traitement et à la situation de santé seront également mesurées.
Analyses statistiques planifiées : Nous allons tout d’abord procéder à des analyses descriptives des variables mesurées puis effectuer des analyses par modèles d’équations structurelles fondées sur la TCP.
Retombées de l’étude
Les résultats de cette étude permettront une meilleure compréhension de l’influence des facteurs sociocognitifs sur l’accomplissement des comportements d’autogestion des personnes présentant un diabète. Les résultats serviront en particulier à orienter les futures interventions en éducation et accompagnement au long cours de cette population par l’identification de :
1)Facteurs sociocognitifs obstacles ou leviers de l’autogestion ;
2)Domaines de difficultés et de ressources dans l’autogestion ;
3)Caractéristiques des personnes en situations à risque de déficit d’autogestion ;
4)Stratégies éducatives et de soutien à l’autogestion pour les personnes présentant un diabète.
Ce projet est le produit d’une collaboration avec la Professeure Isabelle Peytremann-Bridevaux, Institut Universitaire de Médecine Sociale et Préventive (IUMSP) – CHUV, Université de Lausanne, et le Professeur Olivier Desrichard, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Université de Genève.
Ce projet s’inscrit principalement dans les axes thématiques de recherche « Prévention, Promotion de la santé » de la HES-SO et « Chronicité : promotion de la santé, prises en charge et réinsertion » de HESAV. Il doit permettre d’enrichir des connaissances lacunaires dans un domaine reconnu comme prioritaire en santé publique au niveau local mais aussi international.