Prévoir sa fin de vie; un exercice difficile, en particulier pour des personnes âgées vivant en EMS

Directives anticipées, plan de soins anticipé : comment savoir ce qu’il faut mettre en œuvre pour que les volontés des résident.e.s des EMS soient respectées ? C’est dans le cadre ses recherches que Murielle Pott, Professeure ordinaire à HESAV, signe un article pour l’association des EMS Valaisans (AVALEMS).

Durant les pires moments de l’épidémie du CoVid 19, les personnes âgées ont été restreintes dans leurs mouvements et dans leurs contacts avec leurs proches, pour sauvegarder leur santé et leur vie. On a pu lire dans la presse que la rédaction de directives anticipées faciliterait les décisions à prendre en cas de complications graves. Il est temps de prendre un peu de recul pour comprendre que c’est moins le résultat que le processus qui compte, en matière d’anticipation de sa fin de vie.

Murielle Pott, spécialiste des questions liées au vieillissement de la population et des soins de transition et fin de vie, a récemment rédigé un billet faisant le point sur certaines méthodes d’anticipation de la fin de vie sur le site d’AVALEMS. En voici un extrait :

« De nombreuses voix s’élèvent pour demander que les personnes âgées prévoient leur fin de vie et donnent des informations sur les décisions qu’elles envisagent de prendre, en particulier si elles doivent entrer en EMS. Il existe deux manières de le faire : les directives anticipées et la planification anticipée des soins. Toutes les deux permettent au final de mieux prévoir ce qui pourrait arriver, de donner des indications si jamais on n’est plus capable de décider et de déléguer son pouvoir de décision à un représentant, mais la seconde permet surtout d’améliorer la qualité de la relation et des soins. »

Retrouvez ici l’intégralité de son article ainsi que la publication en lien