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A l'issue de la Journée scientifique, des pistes pour soutenir les professionnel.les de santé en début de carrière

Ils et elles vont entrer ou viennent d’entrer sur le marché du travail : les jeunes professionnel.les de la santé étaient à l’honneur de la Journée scientifique qui s’est tenue à HESAV jeudi 7 mars. Leurs témoignages ont rythmé l’événement pour ancrer les réflexions dans le terrain et trouver des solutions adaptées à la réalité de leurs besoins.

Comment soutenir les professionnel.les de santé en début de carrière ? C’est la
question qui a rassemblé quelques 200 chercheur.euses, professionnel.les de
santé, enseignant.es, employeur.euses et étudiant.es à l’occasion de la Journée
scientifique annuelle de la Haute École de Santé Vaud. Conférences, ateliers,
table ronde : l’événement a proposé une pluralité de formats qui tous ont mis
la parole des personnes concernées au centre de l’attention. Un foisonnement
d’idées sur lequel HESAV souhaite capitaliser pour contribuer avec les
partenaires cantonaux à la lutte contre la pénurie de personnel soignant.

La journée était orientée vers la recherche de propositions concrètes pour
accompagner les professionnel.les fraîchement diplômé.es dans leur premier
emploi. Un jury composé d’étudiant.es et de professionnel.les en début de
carrière a voté pour chacune des solutions évoquées. Ce dispositif inédit a
permis de véritables débats et un retour constant des réflexions au terrain.

Écouter les vécus de celles et ceux qui entrent dans les métiers de la santé

La matinée a été consacrée à un panorama des trajectoires professionnelles
des personnels de la santé. Les trois enquêtes présentées ont trouvé un écho
concret dans le témoignage de quatre professionnel.les récemment en poste venu.es partager leurs attentes avant leur entrée dans les métiers de la santé
et les nécessaires adaptations qu’ils et elles ont dû mettre en oeuvre.
Le constat est sans appel : dès les premiers mois en emploi, les vocations sont
bouleversées par la pression du terrain. Un choc doublé des difficultés du
personnel en poste à accompagner les nouveaux et nouvelles arrivé.es, faute
de temps disponible. Sport, méditation : chacun.e trouve ses propres astuces
pour gérer le stress.

Des solutions qui ont convaincu les personnes concernées

Les pistes plébiscitées par le jury de la journée plaident pour favoriser, partout
où cela est possible, le partage d’expériences, de savoirs et de ressources
entre étudiant.es, alumnis et expert.es de terrain. Elles contribuent aussi bien
à la réussite de la formation qu’à l’accompagnement à l’entrée dans le monde
du travail. « C’est le sens du podcast HESAV Student’s Life que nos collègues
Ghizlane Koleï et César Aguet ont présenté lors de la journée, se réjouit Carole
Wyser
, Directrice générale de HESAV. C’est un dispositif parmi tant d’autres
qui permet de construire une communauté de pensées et des échanges
bienveillants entre pairs ».

Témoignages et échanges avec des professionnel.les pendant la formation,
ateliers de soutien aux démarches de postulation, temps dédiés à l’intégration
dans les équipes et au partage de savoirs et de compétences lors de l’entrée
dans la profession : autant de propositions qui ont séduit les personnes du jury
et de la salle. « L’idée d’un coaching pour accompagner les jeunes diplômé.es
pendant la première année a aussi reçu un accueil enthousiaste, rapporte Carole
Wyser. Nous avons soumis un projet similaire au sein du groupe de travail
InvestPro dans lequel nous nous mobilisons. » HESAV y est force de proposition
pour créer et implémenter des dispositifs visant à accompagner dans la durée
l’entrée des diplômé.es dans l’activité professionnelle. Un investissement
représentatif de l’ancrage indispensable entre la formation HES et le quotidien
du travail des équipes de soins.

HESAV se réjouit de la richesse de ces débats, qui ont montré l’engagement
de toutes les parties prenantes dans ce sujet d’envergure. La Haute école
portera les solutions issues de la journée au sein des groupes de travail avec
les partenaires cantonaux pour contribuer aux réflexions autour de la pénurie
du personnel soignant et de la transformation des systèmes de santé.