Le paradoxe infirmier face à la sexualité en oncologie
La plupart des traitements contre le cancer entraînent des effets importants sur la sexualité des patient.e.s. Les soignant.e.s sont nombreuses et nombreux à considérer qu’apporter un soutien dans ce domaine relève de leur rôle. Mais, dans la pratique, ils et elles n’y parviennent pas souvent.
Dans le dernier numéro de la revue Hémisphères, Kevin Toffel explique que le manque de connaissances des soignant.e.s en matière de sexualité laisse le champ libre aux représentations sociales dominantes, ainsi qu’aux rapports de force, notamment genrés, qu’elles véhiculent.
Il est le coauteur de l’étude « SexoOnco: Les infirmières face à l’abord de la sexualité en oncologie », avec Marion Braizaz, collaboratrice Ra&D, et Angélick Schweizer, chargée de cours à l’Institut des humanités en médecine (IHM).
Intitulé « Le paradoxe infirmier face à la sexualité en oncologie », l’article est paru dans l’édition n°23 de la revue Hémisphères.