SCHOEB MEZZANOTTE Veronika

Recherche sur les services de santé

SCHOEB MEZZANOTTE Veronika - Requérante principale , KELLER Fabienne - Coordinatrice

Physioswiss, Solothurner Spitäler

Patients spending too much time in the hospital bed, experiencing low mobility levels during a hospitalisation episode in acute care is a well-described hazard. In particular for elderly people over 65, poor mobility is one potential independent but modifiable predictor of poor hospital outcome (Brown et al., 2004). Mobility needs to be assessed and documented in hospitalized patients to make mobility/immobility visible the same way as it is done with the measures of vital signs. Therefore, validated tools evaluating mobility status in hospitals need to be developed to guide care interventions (Wald et al., 2019).
The objective of the study is to translate and culturally adapt the Activity Measure for Post-Acute Care (AM-PAC) '6-clicks' Basic Mobility as well as the AM-PAC Daily Activity Inpatient short form into German and French language for use in Switzerland and to examine the validity and the interrater reliability within the respective health professions as well as between the different professional groups for both the German and the French version.
The relevance of pragmatic assessment and documentation as one important enabler for consistent and progressive promotion of mobility for hospitalized patients is well established (Young et al., 2021). Having tools for shared interprofessional language and to foster a culture of physical activity and mobility in hospital is a prerequisite to facilitate respective quality improvement projects also in Switzerland

Pratiques professionnelles et interprofessionnelles en santé

SCHOEB MEZZANOTTE Veronika - Requérante principale , KELLER Fabienne - Expert scientifique, ROBERT Mathilde - Coordinatrice

HES-SO Rectorat

Two of the challenges facing today's societies is the aging population and the health system facing mounting cost pressures. The importance of interprofessional collaboration (IPC) has increased over the years due to a coordination of care required for an aging population with more complex care needs. In practice, IPC is often demanding, and evident factors (e.g. hierarchy between professional groups, breakdown in communication, or prevailing culture of professional separation) make implementation of new care pathways challenging. Using a constructivist approach enabling to bridge the gap between research and practice, our aim is to test the feasibility of an innovative Capacity-Building 8-step program (CBIP) to enhance teamwork in a geriatric university hospital. Inspired by the Citizen Science approach, the program is based on a combination of an ethnographic approach and the cyclical process of participatory action research. By adapting to an institution's context, our approach provides a sustainable bottom-up framework for healthcare institutions to address their IPC challenges

SEFRI - Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation

Vieillissement de la population, soins de transition et fin de vie

SCHOEB MEZZANOTTE Veronika - Requérante principale, OPSOMMER Emmanuelle - Co-requérante, WONG Arnold Hong Kong Polytechnic University - Co-requérant, KWAN Crystal Hong Kong Polytechnic University - Co-requérante

La lombalgie (LBP) est le problème musculo-squelettique le plus fréquent, y compris chez les personnes âgées de 65 ans et plus. Plusieurs études ont estimé que la prévalence de la lombalgie chez les personnes âgées varie de 13 à 50 %. La forte prévalence des comorbidités et de la fragilité chez les personnes âgées peut entraîner des perceptions et des expériences très différentes de la lombalgie chronique par rapport aux adultes de moins de 65 ans. Les personnes âgées doivent faire face à de multiples défis physiques et psychosociaux liés à l'âge qui peuvent compromettre leur bien-être et leur guérison de la lombalgie.
Compte tenu de la complexité et des conséquences de la lombalgie chronique chez les personnes âgées, il est essentiel que les professionnel·le·s de la santé et du social acquièrent des connaissances approfondies des impacts potentiels de la lombalgie chronique sur la vie quotidienne des personnes âgées. Nos résultats peuvent guider le développement d'interventions mono- ou interprofessionnelles de gestion de la douleur plus efficaces pour ce groupe hétérogène. L'objectif de ce projet de recherche collaboratif entre la Suisse et Hong Kong est d'éclairer l'expérience des personnes âgées vivant avec une lombalgie chronique et son implication dans la vie quotidienne dans les cultures occidentales et orientales.
Une étude qualitative par entretiens sera menée auprès de 30 personnes âgées de 65 ans et plus vivant dans la communauté, suivie d'une analyse thématique afin de comprendre les besoins et les défis auxquels est confrontée cette population vivant dans deux cultures différentes.

HES-SO - Haute école spécialisée de Suisse occidentale

Pratiques interprofessionnelles et communication

SCHOEB MEZZANOTTE Veronika - Cheffe de projet, MAGNONI Florine - Collaboratrice

HEIG-VD - Haute Ecole d'Inglnieurie et de Gestion Vaud

Plateforme Ingénierie-Santé

Physioswiss - Association Suisse de Physiothérapie

Recherche sur les services de santé

SCHOEB MEZZANOTTE Veronika - Requérante principale, RAUSCH Anne-Kathrin ZHAW - Co-requérante, BAUR Heiner BFH - Co-requérant, BARBERO Marco SUPSI - Co-requérant, OPSOMMER Emmanuelle - Collaboratrice, KELLER Fabienne - Collaboratrice, BLASIMANN Angela BFH - Collaboratrice, VERCELLI Stefano SUPSI - Collaborateur, WIRZ Markus ZHAW - Collaborateur, REICHERZER Leah ZHAW - Collaboratrice

En Suisse, la pandémie de SRAS-CoV-2 a entraîné, durant le premier semi-confinement, l'interdiction des interventions de soins non-urgentes par le biais de contact direct régulier avec le patient (84% de baisse des séances de physiothérapie). Le projet étudie l'utilisation et la perception de la pratique digitale et la physiothérapie à distance pendant et après la pandémie au moyen d'une enquête auprès des physiothérapeutes et des patients. Les nouvelles connaissances contribueront à la compréhension de la situation de pandémie pour mieux se préparer à l'avenir et pourront aider au développement de solutions digitales en physiothérapie.

HES-SO - Haute école spécialisée de Suisse occidentale - Rectorat

Pratiques professionnelles et interprofessionnelles en santé

KEEL Sara - Requérante principale, SCHOEB MEZZANOTTE Veronika - Co-requérante, KELLER Fabienne - Collaboratrice, SCHMID Anja - Collaboratrice, CAVIGLIA Cornelia Medbase - Partenaire, SCHUMACHER Reto Medbase - Partenaire

Medbase AG

Innosuisse

Développement, techniques de soins et biotechnologies

FRANCO Loris - Requérant principal, SCHOEB MEZZANOTTE Veronika - Requérante principale, BERTUIT Jeanne - Co-requérante, DOMINGUEZ Alejandro - Collaborateur, RACINE Damien CHUV-IRA - Collaborateur, VON SIEBENTHAL Julien SeedIMPULSE - Collaborateur, DURANTE Ernesto SeedIMPULSE - Collaborateur

Des publications sur l'arthroplastie totale de la hanche (PTH) montrent que la reconstruction optimale de l'articulation de la hanche avec des prothèses doit prendre en compte des postures telles que la position debout et assise ainsi que la transition dynamique entre ces deux positions. Les paramètres de positionnement sous-optimaux de la reconstruction représentent plus de 30% des complications postopératoires menant à une révision. Ces complications se produisent aussi avec des patients jeunes, ce qui mène à une réduction de la longévité des implants. Ces problèmes non résolus engendrent de la douleur pour les patients et augmentent les coûts du système de santé.
Les chirurgiens ont donc besoin d'un outil préopératoire basé sur le scanner pour analyser l'articulation de la hanche et simuler ces postures, afin de reconstruire de façon optimale l'articulation lésée. Avant ce projet, une solution avec deux produits essentiels a été développée:
• EZplan, un logiciel CE à dispositif médical certifié en 2018, prenant en charge un flux de travail PTH
• EZcloud, une plateforme numérique disponible en ligne, déployant EZplan et offrant des services en ligne donnant accès aux utilisateurs et au traitement des données 3D.

Pour pouvoir finalement répondre à cette problématique, ce projet vise à développer une innovation appelée ezROM, étendant l'actuel EZplan en introduisant un cadre de référence basé sur la colonne vertébrale pour évaluer le mouvement pelvien lié à la posture avec une simulation réaliste de l'amplitude de mouvement (ROM).

L'objectif du projet est de développer ezROM à travers les principales étapes de recherche:
- Recueillir des images tomodensitométriques et des données biomécaniques à partir de cadavres afin de générer des preuves pour l'optimisation de la dose et l'analyse de l’interaction entre la colonne vertébrale et le bassin dans deux positionnements : décubitus dorsal et latéral.
- Développer une amplitude de mouvement fonctionnelle pour évaluer la transition dans les postures afin d'optimiser les paramètres de positionnement des prothèses.

Promotion Santé Suisse

Mouvement, sport et santé

Haute école Valais-Wallis, Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften

Camille Bécherraz et Veronika Schoeb de la Haute école de santé Vaud, en collaboration avec des collègues de la Haute école Valais-Wallis (Lara Allet) et de la Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften (Verena Klamroth-Marganska, Carole Pauli, Ines Wenger et Markus Wirz), mènent un projet d’évaluation d’une prestation de promotion de la santé. La prestation « Pas à Pas+ » (PAP+) est menée par Unisanté et financée par Promotion Santé Suisse.
Des spécialistes en activité physique adaptée conseillent et accompagnent les personnes sédentaires atteintes ou à risque de maladies non transmissibles vers la reprise et le maintien d’une activité physique (AP) bénéfique pour la santé. Cette prestation permet d’assurer la chaîne d’intervention du domaine des soins vers la communauté en soutenant les médecins de premier recours dans la promotion de l’AP et en concrétisant leurs conseils. PAP+ vise ainsi à améliorer la qualité de vie, l’autonomie des bénéficiaires ainsi qu’à diminuer le recours aux soins.
L’évaluation de cette prestation combine une approche quantitative et une approche qualitative. L’objectif consiste à évaluer les effets de la prestation à deux niveaux : 1. quels sont les changements de comportement par rapport à l’activité physique, la qualité de vie et la condition physique chez les bénéficiaires et 2. quelle est l’influence de cette prestation sur la collaboration interprofessionnelle entre les professionnel.le.s délégants des domaines de la santé et du social.

OFSP - Office fédéral de la santé publique

Pratiques professionnelles et interprofessionnelles en santé

SCHOEB MEZZANOTTE Veronika - Requérante principale, KEEL Sara - Co-requérante, STAFFONI Liliana - Co-requérante, BIELSER Félicia - Collaboratrice, BALLIF Edmée - Collaboratrice, GREPPIN-BÉCHERRAZ Camille - Collaboratrice, DIDIER Maria Amelia - Collaboratrice

L’importance de la collaboration interprofessionnelle dans le domaine de la santé ne cesse d’augmenter. Cependant, dans la pratique clinique, cette collaboration reste un grand défi. Une bonne communication et une conception partagée d’une approche centrée sur le patient sont deux exigences fondamentales d’une collaboration interprofessionnelle efficace et demandent un effort d’échange continu de la part de l’équipe. Ce projet de recherche, réalisé sur mandat de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), porte spécifiquement sur les colloques interprofessionnels en milieu hospitalier en Suisse romande et alémanique et se compose de trois phases.
La première phase porte sur la mise en œuvre concrète des colloques et son impact sur l’efficacité et le bon déroulement de la collaboration. Sur la base de l’analyse d’enregistrements vidéo des colloques, il s’agira de répondre aux questions suivantes :
- Comment se déroulent les processus d’équipe lors des colloques interprofessionnels en médecine interne et en réadaptation?
- Quels sont les processus amenant une équipe à la réussite de la collaboration interprofessionnelle?
Dans la deuxième phase, en utilisant des entretiens semi-directifs avec les responsables d’équipe nous chercherons à identifier les défis qu’ils perçoivent quant à la composition et la conduite d’une équipe interprofessionnelle:
- Quel type de colloque est perçu par les responsables comme étant le plus efficace et pourquoi ?
- Quels sont les défis à gérer lors de la formation et de la conduite d’une équipe interprofessionnelle ?
Enfin, la troisième phase du projet consiste à comparer les pratiques professionnelles dans les deux zones linguistiques et culturelles investiguées (Suisse romande et alémanique).
A la fin de ces trois phases, une mise en relation des résultats sera faite ainsi qu’une dissémination auprès des équipes impliquées pour obtenir leurs feedbacks et validation.
Les résultats empiriques obtenus permettront de mieux comprendre les processus de groupe lors des colloques interprofessionnels, d’identifier les défis à gérer lors de la formation et la conduite d’une équipe. Ils permettront également de formuler des recommandations pertinentes pour la pratique et de proposer des formations interprofessionnelles adaptées à la culture et aux nuances linguistiques des deux plus grandes régions linguistiques de Suisse. Ce projet cherche ainsi à contribuer à une collaboration efficace lors des colloques interprofessionnels.

Détail du projet sur snf.ch.

FNS - Fonds National Suisse - PNR

Pratiques professionnelles et interprofessionnelles en santé

STAFFONI Liliana - Requérante principale, SCHOEB MEZZANOTTE Veronika - Co-requérante, PICHONNAZ Claude - Collaborateur, GREPPIN-BÉCHERRAZ Camille - Collaboratrice, BIANCHI Monica SUPSI - Collaboratrice, KNUTTI Isabelle (Anciennement HESAV) - Assistante

Introduction : La collaboration dans la santé a pris de plus en plus d’importance. Cela paraît évident en ce qui concerne la façon dont les réunions interdisciplinaires et le travail en équipe ont lieu et comment ce travail collaboratif est accompli dans le cadre des services de santé. Pourtant, nous en savons très peu sur les institutions /contextes dans lesquels la collaboration interprofessionnelle est régulièrement pratiquée et comment les professionnels de la santé interagissent dans des situations de collaboration lorsqu’un soin direct doit être apporté au patient. L’objectif de cette étude est d’investiguer où, quand et comment les cliniciens collaborent les uns avec les autres dans le soin clinique au patient.
Méthodes : Dans la première phase de l’étude, des entretiens, des focus groupes et des questionnaires seront menés avec des éducateurs clinique dans des institutions francophones, germanophones et italophones ainsi qu’avec des coordinateurs pour le placement clinique dans les HES et universités (HES-SO, BFH, ZHAW, SUPSI) afin (a) d’identifier le cadre clinique dans lequel les pratiques collaboratives ont lieu régulièrement (p.ex des hôpitaux de réadaptation, services pédiatriques de longue durée) et (b) pour décrire les pratiques collaboratives telles qu’elles sont perçues par ces acteurs clés. Les interviews et les focus groupes seront analysés qualitativement. Basé sur l’analyse produite par cette première phase du projet, 40 patients / clients dans quatre ou cinq institutions seront filmés lors de situations de collaborations interprofessionnelles. Nous avons planifié d’inclure des professionnels avec différents niveau d’expérience (étudiants, novices, experts) pour voir comment les participants des différentes catégories gèrent les exigences de la pratique collaborative et pour identifier quelles ressources interactives (verbale, corporelle) ils déploient.
La transcription et l'analyse des enregistrements seront effectuées en utilisant l'analyse de conversation. L'analyse de conversation met en lumière les processus, plutôt que les résultats des interactions. La troisième phase de notre étude inclut des interventions de transfert de connaissance visant tant le cadre de la pratique professionnelles que la formation (workshop, interventions pédagogiques).
Résultats attendus : Les résultats de ce projet aideront à comprendre en quoi consiste la collaboration interprofessionnelle dans le contexte des soins et à identifier les compétences interactives particulières exigées pour la réussite de sa réalisation

FNS - Fonds National Suisse - DORE

Pratiques professionnelles et interprofessionnelles en santé

SCHOEB MEZZANOTTE Veronika - Requérante principale, STAFFONI Liliana - Co-requérante, KEEL Sara - Collaboratrice

Bürgerspital Solothurn, CHUV - Centre Hôspitalier Universitaire Vaudois, Clinica de reabilitazione di Novaggio, Dr Kroen Putman, Kantonsspital Luzern, Vrije Universiteit Bruxelles

Contexte : La décision relative à la suite de la prise en charge à la fin d’un séjour dans un centre de réadaptation résulte d’une collaboration entre l’équipe interdisciplinaire et le patient ainsi que son entourage. Il a été démontré que le travail en équipe, la communication et le leadership sont indispensables pour un bon fonctionnement de ces colloques interdisciplinaire.
Objectifs : L’objectif de notre étude est de mettre en lumière les stratégies utilisées par les professionnels de santé et les patients lors des colloques interdisciplinaires afin de prendre les décisions concernant la suite de la prise en charge. Une attention particulière est mise sur l’influence du contexte.
Méthode : Quatre institutions de réadaptation dans les trois régions linguistiques en Suisse participeront à l’étude. Dans chaque institution, dix patients et les professionnels de santé (médecin, infirmier/infirmière, ergothérapeute, physiothérapeute, logopédiste, assistant social) seront invités à participer. Les visites médicales hebdomadaires et les colloques interdisciplinaires en présence des patients seront filmés et des entretiens avec les professionnels seront menés. Le focus sera mis sur la fin de la réadaptation quand la sortie de l’institution se prépare. L’ethnométhodologie (analyse conversationnelle) et l’analyse thématique sont les approches choisies pour interpréter les données.
Résultats attendus : Cette étude permettra de décrire comment la sortie du centre de réadaptation est préparée et négociée au vu du contexte institutionnel, personnel et social des individus. Les résultats pourraient aider à réfuter, confirmer ou ajuster les recommandations pour la pratique professionnelle évoquées par les instances internationales et nationales.
Conclusion : Cette étude pourrait apporter des connaissances indispensables par rapport à la prise des décisions dans un cadre de la préparation au retour à domicile.

HES-SO - Haute école spécialisée de Suisse occidentale, RECSS (Réseau d'études aux confins de la santé et du social), Fondation de science en physiothérapie

Politiques publiques, cadre juridique et santé

SCHOEB MEZZANOTTE Veronika - Requérante principale, RAU Barbara (Anciennement HESAV) - Collaboratrice, RADU Irina ZHAW - Coordinatrice, KOOL Jan ZHAW - Collaborateur, BARBERO Marco SUPSI - Collaborateur, TAL Amir Berner Fachhochschule (BFH) - Collaborateur

ZHAW - Schweizer Hochschulen für Angewandte Wissenschaften, SUPSI - Haute école spécialisée de la Suisse italienne, BFH - Haute École spécialisée bernoise

Depuis 2002 la formation des physiothérapeutes est inscrite au niveau HES. En même temps, la
recherche en physiothérapie s’est développée sans qu’une étude de besoins par rapport aux thèmes de
recherche ne soit réalisée. Le but de ce projet était d’identifier les points de vue des usagers,
professionnel-le-s de santé, chercheurs/euses, formateurs/trices, politicien-ne-s et assureurs par
rapport aux priorités de recherche afin de promouvoir la profession de physiothérapie.
La première partie qualitative de cette recherche mettait en évidence les différentes priorités en
matière de recherche en physiothérapie. Les trois thèmes émergeants des focus groupes et entretiens
étaient l’interdisciplinarité, l’identité et la visibilité. La deuxième partie (méthode quantitative Delphi)
s’appuyait sur la partie qualitative et dégageait les priorités évoquées par tous les acteurs et
bénéficiaires. Le consensus était autour du constat que les physiothérapeutes sont des spécialistes du
mouvement et que l’information et l’éducation aux patient-e-s font partie intégrante de leur activité. A
l’avenir, la recherche en physiothérapie devrait répondre aux besoins de la société, ainsi que renforcer
la visibilité de la profession. Les sujets de recherche les plus souvent cités sont en lien avec l’évaluation
et le traitement physiothérapeutique, ainsi que la prévention. Les domaines considérés comme les plus
importants sont les domaines musculo-squelettique, neurologique et la gériatrie. Ces résultats
permettent de faire un état de lieux des priorités de recherche en physiothérapie. Nous recommandons
qu’ils soient utilisés afin de diminuer le fossé entre les domaines recherche, pratique, enseignement et
santé de la population.

Détail du projet sur snf.ch.

FNS - Fonds National Suisse - DORE

Pratiques professionnelles et interprofessionnelles en santé

SCHOEB MEZZANOTTE Veronika - Requérante principale, STAFFONI Liliana - Co-requérante, PARRY Ruth Senior Research Fellow, School of Nursing, Midwifery and Physiotherapy, University of - Co-requérante, PILNICK Alison Professor of Language, Medicine and Society, School of Sociology, University of Nottingham, UK - Co-requérante, LAMBERT Jean Director of physiotherapy department, Département de l’Appareil Locomoteur, CHUV, Lausanne - Partenaire, TIMMERS Peter Physiotherapist and independent practitioner, Rolle - Partenaire, GOLDMAN Daniel Physiotherapist and independent practitioner, Lausanne - Partenaire

Research in health care communication has gained importance in recent years. Reasons are found in increasing patient autonomy and expectations regarding quality of care. Professional practice guidelines prescribe health care professionals in general and physiotherapists in particular to include patients into the decision-making process and to establish collaboration in order to elaborate therapeutic goals and treatment plans. Clinical decision-making is defined in the literature as either an intellectual process of clinicians seeking to arrive at a diagnosis or management plan for patients, or as a phenomenon that requires social and linguistic skills. Social skills have been recognised by researchers investigating clinical reasoning strategies. Decision-making including patients' preferences is promoted as there is evidence that it improves clinical outcome. Evidence on goal setting shows some benefits perceived by patients and professionals regarding involvement in care. Most of the studies, however, are based on personal accounts rather than on observations during consultations. Some evidence of patient involvement in goal setting exist in neurologic physiotherapy which contradicts some of the basic assumptions of patient participation. Nothing is known in the context of orthopaedic outpatient physiotherapy. In summary, there is a need to know more about the way the interaction between patients and professionals takes place. The interactive nature of physiotherapy (using verbal and non-verbal communication) has not yet been fully described. This study will offer some insight into the clinical decision-making process in general, and in goal-setting and treatment planning in particular.Objective: The aim of this research is to shed light on patient-physiotherapist interaction during initial encounters in musculo-skeletal physiotherapy, and in particular on the goal-setting process and how decisions are made concerning the choice of treatment modalities. Method: Three different physiotherapy practice settings participate in the study: an outpatient clinic based in a public hospital, a private practice in in the outskirt of a city and a private practice in a small village. 60 consenting outpatients seeking physiotherapy for their musculo-skeletal problem and their therapists will be videotaped during five consecutive sessions. Conversation analysis (CA) is chosen as a method to help describe actual interaction. CA has its intellectual framework from ethnomethodology and provides an understanding of how sequences of interaction shape the encounter in an institutional setting. Its underlying assumptions are that talk (or any social action) is context shaped, context-renewing and that there is a mutual understanding between participants through sequential architecture of intersubjectivity. The video data (150 hours) will be watched, and sequences related to goal setting and treatment planning will be selected. The analysis will focus on how turns are design, what vocabulary is used, what type of corrections (verbal or in action) are used and how sequences of talk or movement are organised. Conclusion: A better comprehension of the interaction between physiotherapists and patients could help reconsider, confirm or refute some of the policies advocated in physiotherapy regarding patient participation in physiotherapy. A deeper understanding of how patients and physiotherapists communicate in an outpatient physiotherapy practice could lead to sensitising professionals on their communication skills.

FNS - Fonds National Suisse - DORE

Pratiques professionnelles et interprofessionnelles en santé

SCHOEB MEZZANOTTE Veronika - Requérante principale, PICHONNAZ Claude - Co-requérant

Introduction
L’élaboration d’objectifs thérapeutiques en partenariat avec le patient s'inscrit dans une démarche qui vise à impliquer le patient dans la prise en charge. Un effet bénéfique est attribué à cette approche par rapport à la fonction et la satisfaction. Un outil développé à cette intention est le Goal Attainment Scaling (GAS). Son efficacité n’a jamais été évaluée en orthopédie. , influence la qualité de vie, les résultats fonctionnels et la satisfaction. en partenariat avec le patientLe but de l’étude est d’évaluer si l’élaboration des objectifs L’objectif est de comparer une approche traditionnelle avec une approche centrée sur le patient en utilisant le GAS pour l’élaboration des objectifs thérapeutiques.

Méthodes
Etude cohorte randomisée. Phase 1 : les patients consentants avec des problèmes ligamentaires du genou ou une lombalgie sont traités par les physiothérapeutes du Groupe Contrôle (C) ou du Groupe Intervention (Groupe A). Des questionnaires sont remplis avant et après le traitement ainsi qu’à 3 et 6 mois : Qualité de vie (EQ-5D), Fonction (Lysholm-Tegner ou Echelle de Québec), Satisfaction, Patient Specific Functional Scale (PSFS) et un questionnaire socio-démographique. Phase 2 : Après 10 heures de formation à l’approche GAS, les 4 physiothérapeutes du Groupe A poursuivent la prise en charge de patients (Groupe B). Les t-tests, Wilcoxon et Mann-Whitney-U sont utilisés pour comparer les résultats entre les groupes (a=0.05; SPSS 15.0).

Résultats
119 patients sont inclus, dont 69 patients qui présentent des pathologies ligamentaires du genou (âge :30.9 +/- 11.2 ; BMI : 23.8 +/- 2.8) et 50 patients avec une lombalgie (âge :.43.5 +/- 12.2 ; BMI : 24.4 +/- 5.8). Les résultats fonctionnels des deux populations se sont améliorés de manière significative après le traitement (p=0.000), ainsi qu’à 3 et 6 mois pour les patients avec des problèmes de genou (p=0.002). Il n’y a pas de différences significatives à relever entre les Groupes A, B et C. Les patients lombalgiques évoluent moins positivement, mais tous sont aussi satisfaits de la prise en charge (51.1 +/- 7.7 vs. 52.8 +/- 5.1 ; NS).

Discussion et conclusion
La procédure GAS ne semble pas changer fondamentalement l’interaction entre patient et physiothérapeute. Peut-être que l’approche centrée sur le patient n’est pas toujours adaptée à la situation, ou que les outils de mesure ne sont pas suffisamment sensibles. Les patients lombalgiques et les patients avec des problèmes de genou ne bénéficient pas de l’approche GAS. Il faut encore investiguer quels sont les facteurs de l’interaction qui influencent les résultats de la prise en charge en orthopédie.